C’est une des bonnes nouvelles de cette fin d’année : à partir du 1er janvier 2016, davantage de primo-accédants peuvent bénéficier du prêt à taux zéro et 30 000 communes supplémentaires sont éligibles au PTZ pour les anciens logements à rénover !
Relèvement du plafond des revenus
Le plafond des revenus pris en compte pour obtenir un prêt à taux zéro (PTZ) va être élargi à plus de bénéficiaires (jeunes, classes modestes…) qui souhaitent acheter un logement pour la première fois (neuf ou ancien).
Ainsi, en fonction de la taille de la commune, du statut (célibataire, couple avec enfants) de l’acquéreur et de ses revenus, les plafonds des ressources sont relevés à compter du 1er janvier 2016.
Tableau publié sur dossierfamilial.com
– Si vous résidez en Zone A (Paris, Île de France, petite couronne, Côte d’Azur…), le plafond est relevé de 1000 et 2000€, en fonction de la situation conjugale.
– En Zone B1 (agglomérations de plus de 250.000 habitants) : de 4000 et 8000€
– En Zone B2 (communes de plus de 50 000 habitants) : de 3000 et 6000€.
– En Zone C (le reste du territoire français) : de 2000 et 4000€.
Que permet le PTZ ?
Jusqu’à présent, le prêt à taux zéro pouvait couvrir jusqu’à 26% de l’achat d’un logement dans le meilleur des cas. Il peut désormais en financer 40%.
Parmi les autres nouveautés avantageuses, le remboursement du prêt peut être différé : de 5, 10 ou 15 ans ! On note aussi l’élargissement du PTZ dans l’immobilier ancien à 30 000 communes. Une mesure particulièrement intéressante pour les personnes qui souhaitent acheter un logement ancien pour faire des travaux de rénovation énergétique.
Enfin, les primo-accédants bénéficiant du PTZ ne seront plus obligés d’occuper leur logement pendant 25 ans mais 6 ans.
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