Un coup de pouce pour les ménages en situation de précarité énergétique : c’est le principe du chèque-énergie. Le dispositif fait partie de la loi de transition énergétique, et devrait aider les ménages aux revenus les plus faibles à régler leurs factures énergétiques ou à financer la rénovation de leur logement.
Mais pour en profiter, il va falloir patienter : le chèque-énergie est actuellement au banc d’essai dans plusieurs départements, dont l’Ardèche, l’Aveyron et les Côtes d’Armor.
Le chèque-énergie 2016, qu’est-ce que c’est ?
La loi de transition énergétique adoptée en 2015 prévoit plusieurs volets pour aider les Français à financer la rénovation énergétique de leurs maisons et appartements. Le Crédit d’impôt transition énergétique tout d’abord, qui a été renouvelé pour 2016. Mais également le prêt à taux zéro… et le chèque-énergie.
Le chèque-énergie pourra être utilisé dans deux cas : soit pour payer des factures énergétiques (électricité, gaz de chauffage, fioul ou bois…), soit pour aider à financer des travaux de rénovation énergétique. Dans le premier cas de figure, le chèque-énergie se substitue ainsi aux tarifs sociaux de l’électricité et du gaz. Mais dans le cas d’une rénovation énergétique, il peut devenir un levier très utile… pour un logement plus économique et plus écologique à long terme !
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Qui peut bénéficier du chèque-énergie ?
Le chèque-énergie est d’abord destiné aux ménages aux faibles revenus, et considérés comme « en état de précarité énergétique ». La valeur des chèques-énergie dépendra de la composition du foyer et des revenus, et plusieurs chèques pourront être cumulés pendant trois ans maximum.
Le dispositif en est encore à ses premiers pas : le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie a annoncé son expérimentation dans trois départements. L’Ardèche, l’Aveyron et les Côtes d’Armor sont les premiers concernés, et un quatrième département plus urbain pourrait être ajouté à la phase de test.