Les déperditions de chaleur (ou déperditions thermiques) représentent les quantités de chaleur perdues dans une habitation. Elles ont un lien étroit avec l’isolation du bâtiment. Dans une démarche d’économie d’énergie, c’est une problématique phare qui demande une attention particulière.
Mais comment identifier les zones où se produit une déperdition de chaleur ? Quelles sont les causes probables de ces déperditions ?
Ce qui cause les déperditions de chaleur
Les déperditions thermiques peuvent se produire de trois façons différentes :
- Par les surfaces : l’isolation des fenêtres et des parois de l’habitation joue un grand rôle. Tout dépend des matériaux utilisés, de leur épaisseur, de leur rayonnement et de leur conductivité. Un double vitrage causera par exemple moins de déperditions surfaciques qu’un simple vitrage.
- Par les ponts thermiques : il s’agit de points précis dans la construction d’un bâtiment présentant une faille au niveau de l’isolation. La chaleur peut donc s’échapper à ces endroits entraînant des déperditions thermiques.
- Par renouvellement d’air : pour des questions d’hygiène et de santé, une habitation a besoin de se renouveler en air. Les systèmes d’aération d’un bâtiment doivent donc être étudiés pour causer le moins de déperditions thermiques possibles.
Comment identifier
les déperditions de chaleur chez soi ?
Dans une habitation les déperditions de chaleur sont généralement localisées à plusieurs endroits :
- le toit,
- les renouvellements d’air,
- les murs,
- les sols,
- les portes et fenêtres,
- et les ponts thermiques.
Elles sont plus ou moins importantes et peuvent varier en fonction :
- des matériaux : type, propriétés isolantes, qualité, ancienneté etc.
- de l’ancienneté du bâtiment,
- de la zone géographique et du climat dans lequel se trouve l’habitation : une maison dans l’est de la France sera plus exposée à des hivers rigoureux plutôt qu’une maison du sud.
- de l’orientation de la maison au soleil.
Pour apprendre à déchiffrer les indicateurs de déperditions de chaleur, voici notre fiche pratique.
Quelles solutions pour éviter les déperditions de chaleur ?
Une fois les zones de déperditions de chaleur identifiées, la solution passe par la rénovation. Un défaut d’isolation des parois et des façades peut entraîner une perte thermique de 20 à 25 % pour certaines pièces. Pour les fenêtres seules, cette perte peut représenter 10 à 15%.
Certaines aides financières peuvent vous aider à vous lancer dans des travaux de rénovation de votre habitation. Le dispositif MaPrimeRénov’, par exemple, permet de bénéficier d’une prime qui peut couvrir une partie des dépenses. Le montant dépend des revenus du foyer et des travaux prévus, aussi bien pour les maisons individuelles que pour les appartements en habitat collectif. Autre coup de pouce possible : la prime CEE, ou prime Energie, une aide versée par certaines entreprises pour la rénovation énergétique.
notre dossier spécial aides financières