Bruits de circulation, animation nocturne ou même travaux : certaines nuisances sonores peuvent être particulièrement désagréables au quotidien. Le risque pour la santé est important. Pour réduire la pollution sonore et éviter stress et fatigue, il faut privilégier une bonne isolation acoustique des fenêtres. Cela passe par le choix d’un vitrage et de menuiseries adaptés. Explications.
Comment mesurer le bruit autour et dans la maison ?
Sur la façade d’un immeuble ou d’une maison, la fenêtre peut représenter un point faible d’isolation sonore. La majorité des bruits sont transmis par l’air : les travaux, les klaxons, la circulation routière, la musique… Il est donc possible de lutter contre une grande partie des sources de pollution sonore en isolant correctement l’habitation.
Plusieurs étapes à suivre pour privilégier l’isolation sonore de la maison :
- Vérifier que le reste de l’habitation profite d’une bonne isolation sonore : corriger les défauts d’étanchéité et les ponts sonores,
- Mesurer l’isolation phonique des matériaux de l’habitation : elle se mesure en dB(A). Cette unité de mesure correspond à l’indice d’affaiblissement acoustique, c’est-à-dire la différence de niveau sonore entre l’extérieur et l’intérieur,
- Connaître les valeurs de niveau sonore maximal pour les différentes pièces de la maison, afin de choisir une isolation adaptée. Un seuil de 35 dB(A) par exemple ne doit pas être dépassé pour les pièces principales.
Choisir les bons vitrages pour renforcer l’isolation acoustique
En fonction de la configuration de l’habitation, mais également en fonction des matériaux utilisés pour sa construction, il existe des solutions de rénovation pour privilégier une bonne isolation sonore.
- Simple vitrage épais doublé d’un feuilletage acoustique,
- Double vitrage doté d’un feuilletage acoustique,
- Double vitrage avec une épaisseur importante de vitrage et une intervalle d’air importante,
- Menuiserie plus lourde et donc plus isolante contre la pollution sonore.